On peut donc tout d'abord leur trouver des points communs: la nature,c'est le principal sujet de ces romans, elle y est décrite bien souvent dans les moindres détails et pour le héros c'est une chose essentielle.
Dans Les racines du ciel on nous décrit la forêt africaine, dans Le parfum d’Adam c’est de nombreux continents que l’on nous fait visiter de l’Amérique à l’Afrique et en passant par l’Europe puis dans Le vieux qui lisait des romans d’amour le héros nous fait découvrir la forêt amazonienneamazonienne.
Dans ces trois romans l’auteur nous parle des peuples et de leurs coutumes, des indiens d’Amérique du sud dans Le vieux qui lisait des romans d’amour et dans Le parfum d’Adam et des chefs des villages africains dans Les racines du ciel. Tout cela pour nous montrer à quel point ces peuples sont attachés à leur terre et c’est pour eux qu’il faut protéger la nature, car beaucoup, tout comme les animaux sont aujourd’hui menacés.
Dans chaque roman le héros défend une cause qui est exprimée de différentes façons mais celle-ci reste la même : la nature.
Dans Les racines du ciel Morel sa bat pour la survie des éléphants menacés en Afrique, dans Le vieux qui lisait des romans d’amour Antonio José Bolivar lutte pour la survie des hommes d’Amazonie et les félins de la forêt qui sont menacés par les colons.
Puis dans Le parfum d’Adam les personnages veulent défendre l’environnement qui est menacé par l'Homme.
Luis Sepúlveda dédie Le vieux qui lisait des romans d'amour à son ami Chico Mendes, le défenseur de la forêt amazonienneamazonienne, "l'une des figures les plus illustres et les plus conséquentes du mouvement écologique universel",assassiné par des hommes de main "armés et tailleur et manucure et qui disent agir au nom du "progrès".L'auteur ne qualifie pas son roman comme étant "écologique" mais on voit bien que c'est un sujet qui lui tient à coeur. En effet au début de son oeuvre lorsqu'il dédie son roman à son ami il dit:"mais ce prix Tigre est aussi le tien, comme il est celui de tous les hommes qui continueront sur le chemin que tu as tracé, notre chemin collectif pour défendre ce monde, notre monde, qui est unique." Dans son roman il dénonce la destruction aveugle, systématique, cruelle et stupide de ce monde plus précisément de cette forêt-continentforêt-continent qu'est l'Amazonie.
Dans sa préface Romain Gary dit que son livre il y a vingt-quatre ans a été qualifié de premier roman "écologique" alors que lui-même "à l'époque ne mesurait pas l'étendue des destructions qui se perprétaient ni toute l'ampleur du péril." Malheureusement en 1956 peu de gens connaissent le sens du mot "écologie" comme nous l'explique Romain Gary. Dans l'ensemble de sa préface il expose son point de vue sur cette lutte pour la protection de la planète pas très bien menée.Pourmenée.Pour lui on doit protéger les droits de l'homme autant que la nature et ses animaux: "Ils sont de chair et de sang, comme les droits de l'homme." Il veut également faire comprendre que "l'aspect plus général, universel, de la protection de la nature" n'est pas essentiellement africain et que cela fait pas mal de temps "que nous hurlons comme des écorchés." Il faut donc poursuivre la lutte acharnée.
Jean-ChristopheJean-Christophe Rufin lui non plus ne qualifie pas son roman comme étant "écologique" mais il aborde l'écologie radicale tout au long de son roman en s'appuyant sur des ouvrages de référence. En utilisant la fiction romanesque il permet au lecteur de découvrir de manière simple ce sujet complexe et l'importance de ses enjeux. En effet dans sa postface il explique qu'il "s'agit d'un livre d'aventure et non d'un cours magistral" en créant une action qui n'est pas "véridique" et en mettant en scène des personnages de fiction il expose des événements qui ne sont pas selon lui "invraisemblables." A travers ce roman il veut alerter les gens sur ce que la surpopulation des pauvres engendre pour l'avenir de notre planète.
Comme on peut le voir l'auteur ne qualifie pas lui-même son roman comme étant "écologique" mais dans leurs préfaces ou postfaces ils évoquent ce terme et expliquent pourquoi cela compte pour eux.Tout au long de leur oeuvre ils parlent de ce thème à travers une fiction pour mieux faire passer le message:protéger la planète!
Malgré ces points communs,les trois oeuvres diffèrent par leur histoire tout en ayant toujours un seul et même but:préserver la nature.